N’eut été le report des élections locales, les politiciens seraient certainement
entrain de se bousculer pour convaincre les populations de leur accorder
leurs suffrages. A l’heure où ces dernières souffrent des conséquences des
inondations, ils sont aux abonnés absents. L’Ampleur des dégats causés par
les inondations a poussé des acteurs de la lutte à réclamer la compassion et
l’assistance de certains leaders politiques comme Malick Gackou.
La politique dit-on est l’art d’organiser la cité. A partir de ce postulat la
question qui s’impose est de savoir si le politicien-ou disons l’acteur politique
digne de ce nom pour être moins péjoratif-doit-il attendre d’être élu pour
prendre en compte et en charge les principales préoccupations des
populations ? La réponse qui vient tout de suite à l’esprit est non. Du fait des
dernières pluies tombées dans la capitale, les populations de l’intérieur et plus
particulièrement de la banlieue font à de nombreuses difficultés. De Guinaw-
rail à Keur-Mbaye Fall en passant par Keur-Massar, des familles sont
contraintes à l’errance pour la quête désespérée d’un toit si elles ne
démangent pour habiter sur les toits de leur maison. Leur prise en charge par
une assistance soutenue et systématique est certes du rôle régalien de l’Etat
mais il n’en demeure pas moins vrai les entreprises dans le cadre de leur
responsabilité sociétale et les bonnes ont l’obligation morale de jouer leur
partition. Ceux qui ont les moyens et aspirent à présider aux destinées de leur
localité, ville ou pays doivent donner le bon exemple ne serait-ce que
symboliquement. Acheter une motopompe ou du carburant destiné à des
camions hydro cureurs chargés d’évacuer les eaux pluviales stagnantes dans
certains quartiers de la banlieue est loin d’être de la mer à boire pour des
dirigeants des acteurs de l’opposition. L’On se rappelle de ce geste fort du
Ministre Aly Ngouille qui a eu à acheter une motopompe pour un quartier des
maristes envahi par les eaux. Du temps où il était président du conseil régional
de Dakar Malick Gackou a eu un impulser un téléthon qui a l’époque avait
généré plus de 100 millions remis à des familles sinistrées. De sa propre poche
il avait aussi déboursé 40 millions destinés à l’achat de motopompes qui avait
soulagé les populations de la banlieue. Entre cette époque à aujourd’hui
beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts mais la bienfaisance transcende bien
les contextes et les positions. A l’impossible nul n’est tenu mais aujourd’hui
plus qu’hier les populations ont besoin de l’assistance. « Connaissant l’homme
qui est d’une générosité débordante voire maladive, il va poser des actes forts
en faveur des populations défavorisées exposées aux intempéries. Je présume
même qu’il l’a déjà dans la plus grande discrétion car ce n’est pas à tout
moment qu’il étale ses bienfaits sur la place. Pour la seule commune de Médina
Gounass, il nous avait octroyé 12 motopompes et le carburant nécessaire à leur
fonctionnement. Ce ne sont pas seulement les 5 communes de Guédiawaye qui
étaient concernées des zones de Pikine comme Malika, Thiaroye et Guinaw-rail
avaient bénéficié de l’accompagnement de Gackou ». Rappelle Abdourahmane
Kane adjoint au maire de Gounass et Président de l’association des jeunes pour
le développement de Médina Gounass Ajd/Pastèf. Comme pour corroborer de
tels propos Fama Sarr qui est présidente de groupement lance un appel au
Président du grand parti : « Certaines questions qui rythment la vie nationale
nécessitent un sursaut national. A l’époque ou Malikc venait ici pour appuyer
les populations je n’étais pas là mais j’ai entendu des personnes
représentatives de la population se féliciter de la promptitude de la dimension
des moyens qu’il avait déployés pour les populations de la localité où il n’avait
pas d’intérêts politiques. Il est vrai que le cadre de vie s’est beaucoup amélioré
avec les ouvrages de l’Etat mais nous avons encore besoin de lui car il faut
débourser la somme de 2000f pour l’évacuation des eaux stagnantes par les
camions hydro cureurs. La question des inondations ne doit pas être refilée
comme une patate chaude aux seuls dirigeants et autres pouvoirs publics mais